Les pays africains sont confrontés à différents niveaux de risque qui nécessiteront d’adapter un ensemble diversifié de stratégies de réponse au coronavirus. Les pays les plus vulnérables ne sont peut-être pas ceux qui sont apparus le plus tôt.

Beaucoup reste inconnu sur la trajectoire de la transmission du COVID-19 en Afrique. Beaucoup craignent qu’avec ses niveaux élevés de pauvreté, la faiblesse des systèmes de santé et les zones urbaines surpeuplées, le virus puisse être particulièrement dévastateur. D’autres espèrent qu’avec son climat plus chaud, sa population jeune et son expérience de la lutte contre les maladies infectieuses, l’Afrique sera en mesure d’éviter le pire de la pandémie. Cette analyse fournit un examen des facteurs de risque relatifs associés au nouveau coronavirus comme moyen de générer des informations potentielles sur les niveaux de vulnérabilité variés et parfois chevauchants auxquels est confronté chaque pays africain.

Cartographie de la vulnérabilité par facteur de risque

Comprendre les risques relatifs auxquels chaque pays est confronté peut mieux guider les efforts de réponse à la fois au stade de l’introduction et des phases ultérieures à mesure que la pandémie évolue. Voici une première cartographie qui représente graphiquement les niveaux relatifs de vulnérabilité à travers le continent (échelonnés de 1 à 5, 5 étant le niveau de vulnérabilité le plus élevé).

Facteur de risque : Système de santé publique

 

 

  • Les systèmes de santé publique africains sont régulièrement confrontés au défi de freiner la propagation des maladies infectieuses au niveau communautaire. La capacité d’un système de santé publique à tester le COVID-19, en particulier dans les zones densément peuplées, est essentielle pour identifier, isoler et traiter les personnes infectées – et ainsi réduire l’impact sur la société.
  • La protection des agents de santé est une priorité particulièrement critique pour les pays dont les systèmes de santé sont relativement plus faibles, car ces praticiens qualifiés font partie intégrante du maintien des capacités de ces services de santé.
  • La solidité des institutions de santé publique sera également essentielle pour partager les informations et les meilleures pratiques entre les praticiens de la santé publique afin de faciliter l’adaptation et la communication avec le public.
  • À l’inverse, des systèmes de santé publique relativement faibles sont susceptibles de faire face à la propagation du virus sans tests ou suivi importants de la maladie, ce qui entraînera une transmission accélérée et une sous-déclaration.

 

Mots clés : Afrique, Actualités, Economie, Coronavirus, Vulnérabilité, systèmes de santé publique

Rédaction

Baobab News

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