L’Indice de développement des infrastructures en Afrique (AIDI), produit par la Banque Africaine de Développement, a trois principaux objectifs :

– Suivre et évaluer l’état et les progrès du développement des infrastructures sur tout le continent;
– Aider à l’affectation des ressources dans le cadre du renflouement de la Banque Africaine de Développement;
– et contribuer au dialogue sur les politiques intérieures et extérieures de la Banque.

L’AIDI est également un outil essentiel pour évaluer et suivre les progrès du continent vers l’atteinte des « High 5 », la priorité numéro un étant d’« éclairer et fournir de l’énergie à l’Afrique ». Les
indicateurs produits par l’AIDI génèrent également d’autres indices relatifs aux High 5, à savoir «nourrir l’Afrique », « industrialiser l’Afrique » et « intégrer l’Afrique».

L’AIDI a quatre composantes principales : les transports, l’électricité, les TIC et l’eau et l’assainissement. Ces composantes sont ventilées en neuf indicateurs qui ont un impact, direct ou indirect,
sur la productivité et sur la croissance économique. Une méthode de réduction des données génère un seul indice, qui est normalisé pour se situer entre 0 et 100. Ainsi, plus la valeur de l’indice est élevée, plus le pays est prêt à répondre aux besoins en infrastructures nécessaires à son développement.

Cette nouvelle estimation de la BAD montre une grande variation entre les pays africains en termes de déficit d’infrastructure, avec un écart de plus de 90% entre le pays qui possède les meilleures infrastructures (Seychelles) et le pays qui se trouve au bas de l’échelle (Gambie) dans le classement des 10 premiers pays africains.

L’Indice de développement des infrastructures en Afrique (AIDI), publié par la BAD, place les Seychelles à la première place de son classement 2018, La Tunisie, quant à elle, vient en deuxième place du classement avec un écart considérable (plus de 80%) derrière le numéro 1 de la liste. L’Égypte, avec un un écart aussi plus de 80% , occupe la troisième marche de l’échelle, tandis que la Banque africaine de développement (BAD) place l’Afrique du sud  la quatrième avec un écart de 80%.

En tant que cinquième dans le classement africain, le Maroc (80%). Le royaume est suivi par l’Île Maurice, qui devance l’Algérie. Le Cap vert, le Botswana et la Gambie ferment le top 10 continental.

 

Source : Statistique de la BAD

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La Rédaction

S.MARAI

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