Les médias sociaux sont généralement acceptés comme un outil de diffusion de l’information, mais les fausses nouvelles sont un produit de l’ère numérique où les informations trompeuses peuvent être facilement diffusées au public à un rythme rapide. L’accessibilité aux informations privées est tout aussi alarmante, avec la sécurité physique, la fraude financière, le piratage, le harcèlement, la calomnie, le harcèlement et la surveillance, tous cités comme des facteurs inquiétants par chaque répondant à l’étude Mozilla, plus particulièrement parmi les publics urbains et périurbains. Ces facteurs ont une incidence sur le droit à la vie privée, en particulier dans les cas où il existe un niveau élevé de surveillance prévue par la loi.

En Afrique du Sud par exemple, il existe des ramifications légales pour enfreindre les lois sur le droit d’auteur, la Loi sur la protection du consommateur ou pour faire des déclarations malveillantes. Les paramètres stricts appliqués aux publications sur les réseaux sociaux peuvent augmenter le ratio non-utilisateurs / utilisateurs.

Un obstacle associé est le coût et la vitesse de livraison du contenu. L’absence de centres de données et de routeurs fiables sur tout le continent sape la distribution, car les informations sont souvent acheminées via des échanges Internet situés en Europe ou en Amérique du Nord avant d’être transmises au pays d’intention. L’avantage du contenu local est mis en évidence au Rwanda où il y a eu une utilisation accrue des sites Web avec un domaine de premier niveau de code de pays rwandais (ccTLD). Dans une étude de cas menée par l’Internet Society sur les avantages de l’hébergement de contenu local au Rwanda entre 2016 et 2017, il a été constaté que le nombre de sites Web utilisant l’extension .rw a augmenté de 3,7% sur un an, passant de 11,2% à 14,9%, ce qui semble petit mais significatif compte tenu de la base basse. Kooba, un centre de données en Afrique de l’Est chargé d’héberger et de fournir des données, est un exemple de fournisseur régional qui offre des économies de latence et de coût mais manque encore d’une échelle significative pour s’étendre à d’autres régions.

Le WEF souligne la vulnérabilité du continent en notant que seulement 20% des pays africains ont établi un cadre juridique pour la cybersécurité, alors que seulement 11 pays ont adopté des lois substantielles sur la cybercriminalité. Même si 38 des 44 pays mesurés par l’indice Global Cybersecurity Index (GCI) de l’Union internationale des télécommunications ont une législation sur la cybercriminalité, leur adaptation et leur application sont souvent à la traîne du progrès numérique.

Seuls Maurice, l’Égypte, le Kenya et le Rwanda sont mesurés par l’enquête GCI 2018/2019 pour démontrer le plus haut niveau d’engagement envers les aspects juridiques, techniques, organisationnels, de renforcement des capacités et de coopération de la cybersécurité. Il est inquiétant de constater que 34 pays africains sont à l’autre bout du spectre, affichant un faible niveau de dévouement à ces piliers.

 

Source : RIA

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