Que ce soit en athlétisme, en boxe, en karaté, en tennis ou encore en taekwondo, le monde sportif va devoir compter avec les athlètes africains. Voici quelques athlètes qui pourraient profiter de l’arrivée de la nouvelle décennie pour remettre leur carrière sur les rails : 

Abdoulrazak Issoufou Alfaga (Taekwondo/Niger)

Vice-champion olympique en 2016, champion du monde en 2017, multi-médaillé en Afrique, le Nigérien a un grand objectif : décrocher la première médaille d’or aux JO de l’histoire de son pays. Le prodige du taekwondo, aujourd’hui âgé de 25 ans, porte tous les espoirs de son pays.

Inès Boubakri (Escrime/Tunisie)

Les années paires réussissent particulièrement à la Tunisienne, en bronze, en fleuret, aux Mondiaux 2014 et 2018, ainsi qu’aux JO 2016. Sous réserve qu’elle décroche sa qualification pour Tokyo, l’escrimeuse tentera aux Jeux 2020 d’écrire une nouvelle fois l’histoire du sport tunisien.

Chad le Clos (Natation/Afrique du Sud)

Élu nageur de l’année 2018, le Sud-Africain a vécu une année 2019 assez terne, à cause de blessures notamment. La grande valeur sûre de la natation africaine sera-t-elle remise à temps pour remporter des médailles olympiques pour la troisième fois, après Londres 2012 et Rio 2016 ?

Ilunga Makabu (Boxe/RD Congo)

Le Congolais, qui vit et s’entraîne en Afrique du Sud, doit affronter le Polonais Michal Cieslak, en janvier (le 25 ?) à Kinshasa, pour la ceinture de roi des cruiserweight (moins de 90,7 kilos) version WBC. Il serait alors un des très rares  Congolais sacrés champions du monde pro, au sein d’une des quatre grandes organisations de boxe.

Dina Meshref (Tennis de table/Égypte)

La patronne du tennis de table africain parviendra-t-elle à créer la sensation à Tokyo ? Aux JO 2020, l’Égyptienne fera face à une cohorte de championnes asiatiques toutes plus féroces les unes que les autres. La performance du Nigérian Aruna Quadri à Rio (quarts de finale), il y a quatre ans, prouve toutefois qu’il ne faut pas faire de complexes.

Lamya Matoub (Karaté/Algérie)

Médaillée d’or aux Jeux mondiaux 2017 et médaillée de bronze aux Championnats du monde 2018, l’Algérienne espère être de la partie à Tokyo, pour la première appariation de son sport, le karaté, au programme des Jeux olympiques. L’année 2020 s’annonce de toutes façons riche en compétitions, entre les Championnats d’Afrique à Tanger (7-9 février) et les Championnats du monde (17-22 novembre) à Dubaï.

« Reug Reug » (MMA/Sénégal)

Superstar de la lutte sénégalaise, Oumar Kâne alias « Reug Reug » a impressionné lors de ses grands débuts professionnels en arts martiaux mixtes (MMA), en décembre à Dakar, à l’occasion de l’ARES FIGHTING CHAMPIONSHIP 1. Sa prochaine sortie est attendue avec curiosité par les mordus de MMA.

Pascal Siakam (Basket-ball/Cameroun)

À ses débuts en NBA, le Camerounais faisait presque figure d’intrus dans la plus prestigieuse ligue de basket au monde, à cause de son prétendu manque de talent. Quatre saisons plus tard, l’intérieur âgé de 25 ans est devenu le joueur majeur (« franchise player ») des Raptors de Toronto, champions en titre. Assumera-t-il ce statut jusqu’au bout de la phase finale (play-offs) 2020 ?

Marie-Josée Ta Lou (Athlétisme/Côte d’Ivoire)

Elle avait fini 4e sur 100 et 200 mètres des Jeux olympiques 2016. Depuis, la sprinteuse a laissé cette immense déception derrière elle pour décrocher deux fois l’argent et une fois le bronze aux Championnats du monde. Son principal objectif reste toutefois le même : devenir la deuxième Africaine à monter sur le podium aux JO, sur ces distances, après la Nigériane Mary Onyali en 1996 (200 m).

Hugues Fabrice Zango (Athlétisme/Burkina Faso)

Jamais le Burkina Faso n’a obtenu de médaille aux Jeux olympiques. « HFZ », l’une des valeurs montantes du triple-saut, semble cependant armé pour entrer une nouvelle fois dans l’histoire du sport burkinabè, l’été prochain à Tokyo. Il l’a déjà fait en prenant le bronze lors des Mondiaux 2019 à Doha.

 

Source : rfi.fr

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