Le président français, Emmanuel Macron, s’est engagé à investir 2,5 milliards d’euros, soit 1 640 milliards FCFA, en Afrique en finançant et en soutenant le démarrage et la création de petites et moyennes entreprises d’ici 2022.

Plus concrètement, le portefeuille global sera reparti à raison de 1 milliard d’euros qui seront investis en fonds propres dans des start-up, TPE et PME et 1,5 milliard d’euros qui seront destinés à faciliter l’accès au crédit des petites et moyennes entreprises via des institutions financières locales publiques ou privées (institutions de micro-finance, banques, sociétés de leasing, etc.).

Dénommé Choose Africa, l’initiative soutiendra près de 10 000 entreprises à travers le continent. En outre, il est prévu dans ce programme que 600 entreprises sur les 10 000 pourraient faire l’objet de prises de participation afin de mieux mieux soutenir leur expansion.

Les startups et PME africaines sont confrontées à un déficit de financement structurel qui les réduit le plus souvent à demeurer dans l’informel, sans possibilité de jouer un rôle plus prépondérant dans l’économie. Cela, alors qu’elles sont le principal moteur de la création d’emploi et le bassin de l’innovation.

Il est généralement admis que seulement 20% des PME ont accès au prêt bancaire tandis que 87% des start-ups ne bénéficient d’aucun financement, relève notamment Proparco, membre de l’AFD (Agence française de développement).

L’enjeu d’une telle initiative pour l’Afrique, est d’offrir une alternative à ses centaines de millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. L’on estime en effet que d’ici 2050, ce sont 450 millions de jeunes qui rejoindront le marché du travail en Afrique.

 

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Rédaction

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