Sur le continent africain, la demande pour le transport aérien passagers s’est accrue de 2,2%, au cours du mois de mai sur 12 mois. Soit deux fois moins vite que la moyenne internationale (4,5%). Le coefficient d’occupation des sièges est allé jusqu’à 67,6%, comparé à 81,5% pour la moyenne internationale.

Le trafic passagers sur le continent africain s’efforce de croître tout doucement dans trois ansAu mois de mai, la demande (mesurée en kilomètres-passagers payants, ou RPK) s’est accrue de 2,2%, en glissement annuel. Soit deux fois moins vite que la moyenne internationale (4,5%). La capacité (sièges-kilomètres offerts, ou ASK) affiche également une petite croissance de 0,3%, contre 2,7% au niveau planétaire. Le coefficient d’occupation des sièges a, lui, gagné 1,2 point de pourcentage pour parvenir à 67,6%, comparé à 81,5% pour la moyenne internationale (+1,4 point). C’est ce qui ressort des nouvelles données récemment divulgués par l’Association du transport aérien international (IATA). Si le trafic entre le continent africain et l’union européenne continue sa forte expansion, «la croissance économique en Afrique du Sud – un joueur clé de l’économie et du marché du transport dans la région – s’est fortement contractée au premier trimestre, ce qui a nui à la demande du secteur passagers», souligne le top management de l’Association dans un communiqué.

Le taux de croissance de la demande enregistré en mai demeure sous la moyenne sur 20 ans qui se situe autour de 5,5%. «La croissance de la demande dans le secteur passagers a ralenti comparativement aux deux dernières années. Cela reflète l’effondrement du commerce mondial, les tensions commerciales croissantes et l’affaiblissement de la confiance des milieux d’affaires.

 

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La Rédaction

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